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        20 au 28 juillet 2018

 

1 janvier 2018 1 01 /01 /janvier /2018 10:49

- piano -

 

Claire Krupka commence ses études musicales au conservatoire d’Arras avant d’étudier à l’École Nationale de Musique de Riga (Lettonie). Elle intègre ensuite la classe de piano de Dana Ciocarlie au Conservatoire Régional de Paris et y obtient le diplôme d’études musicales à l’unanimité du jury.
Sa rencontre avec le pianiste Frédéric Lagarde marque un tournant dans sa vie de jeune musicienne. Elle décide alors d’étudier à ses côtés avant d’intégrer la classe de Fabrizio Chiovetta à la Haute École de Musique de Genève. Au cours de master-classes, elle a l'occasion de recevoir les conseils de Christophe Bukudjian, Helmut Deutsch, Avedis Kouyoumdjian, Cédric Pescia, ...
En 2015, Claire remporte le 2nd prix au concours international de Brest en duo alto/piano et le 1er prix au concours de musique de chambre des conservatoires de la Ville de Paris en duo violon/piano. La même année, elle devient lauréate de l’Académie des Sciences, Arts et Lettres d’Arras. Depuis, en solo ou en musique de chambre, elle se produit au Festival Les Inouïes, au Festival Musique aux Mirabelles, aux Rencontres Musicales de Saint-Cézaire, aux Rencontres Musicales de Haute Provence, au Théâtre de Neuchâtel (Suisse), à Bourges, ainsi qu’à Paris (Festival d’Hiver, Grand Salon des Invalides, Mairie du 3e arr., Fondation des États-Unis, Auditorium Saint-Germain).
Diplômée d’un bachelor d’interprétation de la Haute Ecole de Musique de Genève, Claire y poursuit actuellement son cursus musical en master. En 2018, elle jouera à Neuchâtel, Paris, Londres, … Claire est soutenue par la Fondation Tanner.

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1 janvier 2018 1 01 /01 /janvier /2018 08:00

 - piano -

 

   Il débute le piano à l'âge de 9 ans dans l'école de musique de sa ville natale en Mayenne. Après cinq ans de cours de piano classique, il s'oriente vers le jazz et l'improvisation auprès du pianiste Paul Faure. Il obtient son baccalauréat (série Scientifique) en 2004 et intègre une classe préparatoire Lettres et Sciences Sociales à Nantes. C'est à cette époque qu'il reprend contact avec le répertoire classique sous l'impulsion de sa professeure Isabelle Reuzé, et fait la rencontre de la pianiste hongroise Gabriella Torma qui aura une influence décisive sur son parcours musical. L'année suivante, il entre à l'Institut d’Études Politiques de Rennes et intègre le Conservatoire à Rayonnement Régional de la même ville, dans la classe d'Alexandre Léger. 

    En 2010, il termine ses études de sciences politiques en décrochant un Master 2 Politique et gestion de la culture au sein de l'Institut d’Études Politiques de Strasbourg. La même année, il entre dans la classe de Laurent Cabasso au Conservatoire à Rayonnement Régional de Strasbourg. Il poursuit alors ses études musicales, parallèlement à ses fonctions de chargé de mission au sein du service culturel d'une collectivité locale. Il obtient en 2012 le Certificat de fin d’études, puis en 2013 le Diplôme d’Études Musicales (DEM) en piano et musique de chambre avec mention Très Bien. Il décide alors de se consacrer exclusivement à la musique.

    Dès lors, il se produit régulièrement sur les scènes alsaciennes. On a ainsi pu l'entendre au Taps Scala, en compagnie du baryton Laurent Koehler, dans un programme consacré aux romantiques allemands. Il a également joué au Palais du Rhin, à l'Auditorium de la Cité de la Musique et de la Danse, à l'Auditorium du Musée Wurth d'Erstein mais également dans le cadre du festival Musica. Il a aussi été accueilli par des lieux tels que le Moulin d'Andé en Normandie et le Théâtre de Mayenne. En 2014, il se rend au Japon pour une série de concerts avec la soprano Rumiko Koyama. 

    Il intègre la même année l'Académie Supérieure de Musique de Strasbourg, dans les classes de Laurent Cabasso et d'Amy Lin. Il poursuit une double formation en musicologie et en interprétation, et suit également la formation au Diplôme d'Etat de professeur de piano. Au cours de ses études, il a pu bénéficier des conseils de plusieurs pianistes et pédagogues de renom tels que Boris Berman, Michel Dalberto, Christian Ivaldi, Alexandre Tharaud, Florent Boffard, Jan Michiels, Mickaël Wladkowski ou encore Roy Howat. 

    Passionné de musique de chambre, il a fondé en 2015 le Duo Vertigo avec la violoncelliste Solène Queyras. Ils se sont produit à plusieurs reprises à l'Auditorium de la Cité de la Musique de Strasbourg, aux Rencontres Musicales de Haute-Provence , à la Maison Heinrich Heine (Paris). Ils ont également participé à des masterclasses de musiciens tels que Christian Ivaldi, Anssi Karttunen, ou encore Emmanuelle Bertrand, ou Jean-Guihen Queyras.

    Très intéressé par le jazz et l'improvisation, il a participé à des ateliers animés par d'importants musiciens tels que Jean-Marc Foltz et Eric Watson. Il suit actuellement une formation en piano jazz auprès du pianiste Erwin Siffer. Avec le chanteur camerounais Landry Biaba, il a fondé le groupe Onyx, duo consacré à la musique improvisée, et dont le premier disque sortira en 2018.

    Il poursuit actuellement sa formation en Master à l'Académie supérieure de musique de Strasbourg dans la classe de Dany Rouet et enseigne le piano à l'école de musique de Sélestat depuis 2013. 

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7 janvier 2016 4 07 /01 /janvier /2016 17:13
BOULEZ par Jean-Guihen Queyras

Jean-Guihen Queyras devant Pierre Boulez

"Tu me dois un pizzicato!"

 

Avec les géants, la première impression peut être physique.

Comme si l'on pouvait saisir l'aura d'une personne hyper charismatique.

J’avais ressenti cela lors de ma première rencontre avec Rostropovitch.

Il en fut de même avec Boulez, quelques années plus tard.

 

Janvier 1990. Je prends l’avion de New York - où je termine mes études – à Paris pour passer l’audition d’entrée pour le poste vacant de violoncelliste à l'Ensemble InterContemporain.

Parvenu en finale, je me colle à l’ultime épreuve de lecture à vue : un extrait de la Sérénade op 29 de Schoenberg.

Pierre Boulez écoute ma première tentative, se lève, vient vers moi, me donne quelques instructions d'amélioration, et je rejoue l’extrait, cette fois sous sa direction.

Il se tient à deux mètres de moi, tenant la partition dans une main, dirigeant de l’autre.

 

Je ressenti dans ces premières 40 secondes de musique partagées avec Pierre ce dont j’allais faire l’expérience au cours des dix années suivantes passées au sein de son ensemble: une présence absolue, une calme intensité qui avaient le pouvoir de galvaniser ses interprètes, un feu intérieur qui lui permettait d’aller chercher au plus profond d’un instrumentiste le meilleur de lui-même, de se transcender.

BOULEZ par Jean-Guihen Queyras

Au lendemain de cette audition (réussie, donc), mes parents reçurent une drôle de visite dans leur atelier de poterie en Provence.

Une petite dame énergique ouvrit la porte avec élan et déclara devant mes parents bouche bée: «Bonjour! Je suis la sœur de Pierre Boulez. Il me charge de voir d’où sort sa nouvelle recrue! "

Cette phrase fut le début d'une longue amitié entre eux.

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Cette anecdote fut pour moi la première illustration d'une qualité non anecdotique de Boulez: Si le processus de création fut toujours au centre de sa vie, il se souciait néanmoins profondément et authentiquement de toutes les personnes impliquées autour de lui.

Il était à tout moment disponible, non seulement pour les questions au sujet de la musique, mais aussi lorsque l'un de ses musiciens avait des problèmes avec son instrument, sa santé ou autre.

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Lorsque je dus m’arrêter de jouer pendant 6 mois suite à une blessure à la main, je reçu ses lettres ou coups de fil à intervalles réguliers, posant des questions sur l'évolution de ma santé, si j’avais les médecins qu’il me fallait, ou si autre chose pouvait être fait pour m’aider…

Tout a été dit sur son oreille légendaire.

Il entendait tout dans les musiques les plus complexes.

Un an après avoir rejoint l'Ensemble, nous donnions des concerts à Badenweiler, dans une série organisée par son ami Klaus Lauer.

Au programme notamment la même Suite op 29 de Schoenberg mentionnée plus haut.

A la répétition générale, le jour du concert, je manque une entrée et ne joue pas une note «pizzicato» (sans archet), dans un passage complexe où de nombreux sons se mélangeaient. J’espérais donc que cela passerait inaperçu.

Pierre n’interrompit pas.

Mais deux heures plus tard, lorsque je le rencontrai par hasard dans le couloir, il me saisit par le bras et me dit d’un air rieur: «Tu me dois encore un pizzicato !"

 

 

Mon tout premier plongeon dans l’univers du compositeur Boulez fut intense et sans préliminaires.

Après quelques nuits blanches passées à apprendre ma partie (je ne n'avais jamais joué quelque-chose d’aussi difficile), je descendis dans les sous-sol de l'IRCAM, pour rejoindre dans l’Espace de Projection une trentaine de musiciens entourés d’un impressionnant dispositif électronique. Mon expérience initiatique au sein de l’EIC se fit donc dans l’univers génial et psychédélique de Répons.

 

La densité de cette musique, si intense, complexe, aux innombrables couches, me fit l’effet d’un tremblement de terre.

Je ne pouvais pas à proprement parler «comprendre» ce qui se passait autour de moi, mais je me sentais en confiance, emporté par quelque chose d'unique, fort et révolutionnaire.

Ce fut mon « instant Bateau-îvre».

Peut on vraiment «comprendre» le chef-d'œuvre de Rimbaud?

Et pourtant, la force évocatrice et la physique du langage nous mènent vers de nouveaux territoires dans un flux irrésistible.

 

Je découvris plus tard, peu à peu, en m’intéressant plus en profondeur à son langage musical, à quel point le génie de Pierre Boulez devait certes beaucoup à une force d’esprit hors du commun, mais reposait également sur les fondements d’une patience et d’un dévouement quotidien au travail, une construction pierre à pierre de l’édifice, à l’instar d’un Bach ou d’un Beethoven.

 

 

Je garde de mes 10 ans au contact quasi quotidien de Pierre le souvenir d’une chaleur humaine, d’une grande fidélité, d’une authenticité basée sur une constance et sur le dévouement à un idéal.

Et je retiens que, si l’on veut voir loin ou grand, il faut avancer pas à pas, un pizzicato à la fois.

 

Jean Guihen QUEYRAS

BOULEZ par Jean-Guihen Queyras

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Publié par Rencontres Musicales - dans Musiciens
30 juin 2011 4 30 /06 /juin /2011 11:00

Véronique Marin                  violoncelle-

 

 Passionnée de musique de chambre, membre de différents ensembles, Véronique Marin fonde en 1989 le Dumky Trio qui remporte de nombreux prix internationaux et se produit dans de nombreux festivals et saisons musicales. Soliste de l'Ensemble FA pendant 10 ans, elle a travaillé avec de nombreux compositeurs comme Fénelon, Murail, Pesson, Donatoni, Tanguy ou Maratka et ses nombreux enregistrements ont souvent été récompensés par de hautes distinctions. Professeur assistante de Philippe Muller au CNSMD de Paris et professeur au CRR (Conservatoire à Rayonnement Régional) de Rueil-Malmaison, elle est invitée régulièrement à donner des master classes et des concerts au Banff Centre for the Arts (Canada), au festival Musicalta, à Saint-Rémy-les-Chevreuses et en Espagne.


Site Internet: http://www.dumkytrio.com


 

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